Réunie ce samedi dans l’après midi, au domicile du leader de l’UPG, Jean Marie Doré pour passer en revue l’évolution de la situation sociopolitique du pays, l’opposition guinéenne dit avoir constaté une évolution grave de la situation électorale dans la commune de Matoto. »Nous avons constaté qu’il y a une évolution très grave de la situation qui est caractérisée par ce qui se passe dans la commune de Matoto, circonscription électorale dans laquelle la commission de centralisation travaille depuis deux semaine sans pouvoir se déterminer sur les résultats.
Et pour brouiller les cartes, le pouvoir a inventé toutes sortes d’histoires pour mettre en cause la crédibilité de M. Babara Fofana, 3èm nom sur la liste nationale de l’UFR.’’ a expliqué l’ancien premier ministre guinéen version Sékouba Konaté.
Il a ensuite ajouté que M. Babara a bien fait son travail dans cette commune et estime que la Cour Suprême est là pour projeter la lumière sur tout ce qui est mis en place pour dévier les résultats sortis des urnes.
‘’Nous condamnons cette dérive, cette négation du droit, ce rejet de l’administration claire’’ confie t-il.
Et outre, l’opposition confirme son rejet des résultats provisoires que la CENI est en train de proclamer qui selon elle ne correspond pas à l’expression du peuple.
‘’L’opposition demande et réaffirme sa demande d’annulation du scrutin du 28 septembre, le retrait de ses représentants au niveau des comités de suivi et de veille et de la commission de centralisation des résultats’’ réaffirme Jean Marie Doré.
Il a profité de l’occasion pour dire que l’opposition exige l’affichage des résultats selon la loi et la volonté exprimée par tous les observateurs internationaux présents dans notre pays, pour démontrer la transparence des législatives.
‘’Nous ne pouvons pas accepter que notre pays continue dans la dérive. Une dérive qui s’aggrave par l’agression des personnes et de leurs biens’’ réaffirme le président de l’UPG. Il a cité pour preuve, un groupe de jeunes qui auraient été arrêtés par la police et mis dans des camions bâchés pour être transportés dans le camp des bérets rouges à Soronkoni, dans la région de Kankan.
Selon l’ancien premier ministre, ces personnes ont été torturées, battues, privées d’eau et maintenues dans des conditions humainement dégradantes. Des conditions qu’il qualifie de dérives graves qui menacent individuellement les guinéens et que l’opposition républicaine doit mettre fin à cela parce que dit-il, la Guinée appartient à égalité à tous les guinéens et personne n’à plus de droit que l’autre.
Thierno Bah