Des populations de la sous-préfecture de Sérédou ont violemment manifesté leur colère contre les agents de la gendarmerie nationale, officiant au niveau d’un barrage de contrôle placé à Irié, mercredi 13 avril 2016. Leur révolte est née de la mort d’un homme âgé, assis derrière un gendarme qui tentait de pourchasser un « fugitif ». Trois motos appartenant à la gendarmerie auraient ensuite été brûlées par la citoyens en colère. La route aussi barricadée, perturbant ainsi la circulation sur l’axe Macenta-N’zérékoré.
Selon nos informations recueillies auprès de plusieurs sources dont M. Cécé Loua, ancien maire de la commune urbaine de N’zérékoré, tout a démarré au niveau du barrage en question, où les gendarmes ont obligé un conducteur de moto de payer une importante somme d’argent. Ce que l’intéressé n’était pas près à payer sur place.
« Même si vous avez vos papiers au complet, ils vous font payer parfois de l’argent », nous a confié une source. Selon nos dernières informations, le calme commence à revenir dans la localité. La dépouille mortelle serait transportée à Avillissou, d’où venait la victime.
Nous reviendrons en détail sur cette affaire embarrassante pour la gendarmerie, souvent accusée d’exaction sur de pauvres citoyens.
Thierno Amadou Camara
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