La situation ressemble aujourd’hui à un début de crise qui pourrait, dans une moindre mesure, fortement perturber les cours à l’université de Kankan, dans les prochains jours. De sources estudiantines, contactées par mosaiqueguinee, des étudiants qui ont fini leur cycle l’année dernière, menacent de marcher sur l’université, à compter du lundi pour réclamer leurs diplômes.
Ils sont près de deux (2) mille étudiants de la 6ème promotion du système LMD (Licence-Master-Doctorat) à s’impatienter depuis près d’un an. Ils n’ont pas leurs diplômes. Et selon eux, cela est dû à l’absence prolongée d’un recteur à la tête de l’université, l’autorité dont la signature est incontournable pour la validité d’un diplôme.
«Le recteur est suspendu depuis des mois. On nous a dit qu’après la nomination d’un nouveau ministre( de l’enseignement supérieur Ndlr), qu’ils règleront définitivement le cas du recteur. Confirmer l’ancien ou nommer un nouveau nous dit moins. Nous, nous voulons un recteur pour que soient signés nos diplômes. A cause de ça on a perdu beaucoup d’opportunités», nous a déclaré un des étudiants concernés.
«A cause du retard pour l’obtention des diplômes, on a perdu beaucoup d’opportunités de travail », a renchéri un autre étudiant.
Les autorités sont alors averties pour qu’elles ne soient pas là en sapeur pompier, c’est-à-dire gérer les conséquences de la colère de ces étudiants diplômés.ML Cissé
«Le recteur est suspendu depuis des mois. On nous a dit qu’après la nomination d’un nouveau ministre( de l’enseignement supérieur Ndlr), qu’ils règleront définitivement le cas du recteur. Confirmer l’ancien ou nommer un nouveau nous dit moins. Nous, nous voulons un recteur pour que soient signés nos diplômes. A cause de ça on a perdu beaucoup d’opportunités», nous a déclaré un des étudiants concernés.
«A cause du retard pour l’obtention des diplômes, on a perdu beaucoup d’opportunités de travail », a renchéri un autre étudiant.
Les autorités sont alors averties pour qu’elles ne soient pas là en sapeur pompier, c’est-à-dire gérer les conséquences de la colère de ces étudiants diplômés.ML Cissé