La ville de Kouroussa a été le théâtre de vives tensions. Une révolte de certains élèves a perturbé les activités de la commune urbaine, mercredi 20 avril 2016. La police et la gendarmerie, symboles du maintien d’ordre n’ont pas été épargnées. Ce jeudi 21 avril 2016, le directeur préfectoral de l’éducation de Kouroussa s’est expliqué dans l’émission le quotidien chez nos confrères de Djigui Fm. Pour Mohamed Lamine Touré, à l’origine, il ne s’agissait pas de manifestation d’élèves. Il pointe du doigt des malfrats qui, selon lui, se sont rassemblés derrière la cour d’une école afin d’inciter les élèves à semer des troubles.
Après une première tentative, « le groupe de malfrats s’est donc dirigé vers la ville. Ils ont semé la panique dans une école primaire compte-tenu de l’âge des enfants. Ils ont ensuite continué sur un collège et un lycée privé où ils ont jeté des pierres », explique le DPE de Kouroussa.
Pousuivant, Monsieur Touré a minimisé les dommages subis par la police et la gendarmerie. Il n’a pas confirmé l’information faisant état du saccage des locaux de ces deux corps des forces de sécurité. « Ils ont attaqué des bâtiments servant d’abri à la police et à la gendarmerie. Les bureaux de ces deux services sont en construction. Certes, il y’a eu jets de pierres sur l’ancienne mairie servant de local à ces deux forces mais, l’information qui dit qu’il y’a eu saccage de la police et de la gendarmerie n’est pas vraie », précise Mohamed Lamine Touré.
Le DPE a confirmé l’arrestation de plusieurs individus grâce à la collaboration d’un groupe d’autodéfense appelé «mouvement anti-casse ».
L’interpellation de certains jeunes soupçonnés d’avoir violé une fille au stade préfectoral de Kouroussa serait à l’origine de cette violence dans cette ville désormais réputée par ce type de soubresauts.
Bangaly Kourouma