Une cérémonie d’hommage et de reconnaissance à l’endroit des anciennes gloires du football guinéen, a été organisée ce mercredi 27 avril 2016, au stade du 28 septembre.
Ce, en présence du ministre en charge des Sports, Siaka Barry, accompagné de plusieurs cadres de son département.
Des prières et des bénédictions ont été dites pour le repos des âmes de ceux qui sont morts. La rencontre d’aujourd’hui visait à prouver aux anciens du foot guinéen que la Guinée reste redevable à eux. C’est pourquoi les gradins du stade du 28 septembre porteront désormais le nom des anciens footballeurs guinéens de la période allant de 1959 à 1977.
C’était un moment d’intense émotion, et certains avaient du mal à retenir leurs larmes. La fille d’un de ces anciens noms du ballon guinéen a éclaté en sanglots, après avoir découvert le nom de son père sur le gradin dédié à ce dernier.
Ibrahima Sory Camara connu sous le nom de « petit Sory », a eu l’honneur de lire le discours d’ouverture, avant de qualifier la présente cérémonie d’un « travail reconnu » par le ministère des Sports.
Siaka Barry, ministre en charge des Sports, a parlé d’un jour « historique pour le football guinéen ». « C’est un moment de recueillement, de souvenir et surtout ‘un moment de reconnaissance de la nation guinéenne, vis-à-vis de l’oeuvre gigantesque abattue par des dignes fils de la Guinée. C’est un grand moment pour les enfants de la Guinée qui n’ont ménagé ni leurs sueurs ni leurs sangs pour écrire dans une lettre d’or l’épopée glorieuse du football guinéen », a-t-il indiqué.
Un des moments les plus marquants de cette cérémonie a été l’apparition de Morlaye Camara, le premier gardien de but de la République de Guinée. Ce ancien du onze national est apparu les larmes aux yeux et visiblement très affaibli par le poids de l’âge. » Voici des gens que la nouvelle génération ne connaît pas » , a réagi Siaka Barry lorsqu’il a vu le vieux Morlaye, inconsolable.
Une phrase revenait souvent chez les familles des anciens joueurs de football guinéen: « Nous sommes fiers de cette reconnaissance ».
Bangaly Kourouma