Depuis quelques temps, les rues de Fria sont envahies par les moto-taxis. Une situation que beaucoup d’observateurs expliquent par les conséquences de la fermeture de l’usine Friguia depuis avril 2012.
La recherche du quotidien a poussé certains jeunes désœuvrés, mais aussi des travailleurs de l’usine Friguia à opter pour ce métier.
Selon Aboubacar Camara, secrétaire général du syndicat des moto-taxis, plus de 850 motos sont recensées aujourd’hui à la cité de l’alumine et la plupart est constitué par des jeunes sans emploi et des travailleurs de l’usine Friguia. « Cette activité permet aux jeunes sans emploi et à certains embauchés de l’usine d’assurer le minimum pour leurs familles », dit-il.
« Depuis la fermeture de l’usine, je n’ai pas eu la chance d’avoir un travail ailleurs comme c’est le cas chez certains. J’ai utilisé les petites économies que j’avais pour acheter une moto. Aujourd’hui, Dieu merci, je gère ma petite famille avec le peu que je gagne », nous a déclaré un employé de Friguia.
Et d’ajouter : « Je prie Dieu que les activités de l’usine soient relancées car c’est un moyen sûr de couvrir nos besoins ».
A rappeler que les autorités préfectorales ont annoncé récemment l’arrivée des partenaires de Rusal dans la cité de l’alumine. Il a été dit qu’ils seront là le 22 juillet prochain pour éventuellement démarrer un audit technique.
Fatoumata Traoré