Le premier vice-président «exclu» de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), a conféré avec les médias ce vendredi 15 juillet à la maison de la presse à Coleya. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Bah Oury a répondu à plusieurs interrogations sur la « situation socio-politique » de la Guinée.
Avant de se prêter aux différentes questions de la presse, le vice-président de l’UFDG, accompagné d’une dizaine de ses proches, a demandé à observer une minute de silence en la mémoire de « tous ceux qui sont morts pour la démocratie » notamment le défunt journaliste Mohamed Koula Diallo tué le 05 février 2016, aux abords du siège de l’UFDG.
En entrant dans le vif du sujet, Bah Oury s’est exprimé sur le bras de fer qui l’oppose à l’actuel président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo. Il n’y est pas allé par quatre chemins: « Nous voulons récupérer le leadership au niveau de l’UFDG. Je suis là parce que je mène un combat, je veux que ce combat soit victorieux et passe d’abord par avoir le leadership au niveau du parti pour lequel on a fait tant de sacrifice », a déclaré le vice président de l’UFDG.
Il explique son souhait de changer le leadership de sa formation politique par un besoin d’avoir « un contrepouvoir efficace » pour le développement de la Guinée. « La dictature et les faiblesses de la gouvernance en Guinée sont dues principalement au fait que les contre-pouvoirs sont peu efficaces », a ajouté Bah Oury.
Selon lui, « la lutte pour le leadership de l’UFDG, c’est la lutte pour également parvenir à faire émerger une alternative politique crédible pour la Guinée et pour que la société guinéenne ».
Plus loin, Bah Oury a indiqué que l’institution UFDG doit changer et doit évoluer. « Nous ne voulons pas les tenants du parti-Etat qui veulent dire je suis le chef, tout le monde derrière moi comme des petits soldats »
Bangaly Kourouma