Dans sa grande édition du soir, la télévision d’Etat, a montré les images de l’arrivée du chef de l’Etat guinéen, dans la capitale rwandaise, qui a mis les petits plats dans les grands pour accueillir les dirigeants africains.
Au menu de ce sommet, la question des droits de l’homme. Le thème retenu à cette occasion, en est évocateur : « Année africaine des droits de l’homme, avec un accent particulier sur les droits des femmes »
Les chefs d’Etats et de gouvernements, qui ont déjà rallié Kigali, ce sont entre autres : Ernest Bai Koroma (Sierra Leone) , Yemi Osinbajo (Vice-President Nigeria), John Dramani Mahama (Ghana), Faure Gnassingbé (Togo), Hage Geingob (Namibie), Macky Sall (Sénégal), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Hailemariam Desalegn (Premier ministre de l’Ethiopie), Faustin-Archange Touadera (RCA), Mahamadou Issoufou (Niger), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée Equatoriale), Idriss Déby Itno (Tchad), Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi (Vice President Botswana), Mothetjoa Metsing (Premier ministre Lesotho), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), et Robert Mugabe (Zimbabwe).
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) Ban Ki-moon est également arrivé à Kigali de même que le Président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina.
En outre, Pierre Buyoya (ancien Président du Burundi), Alpha Oumar Konaré (Ancien Président du Mali) et Benjamin Mkapa (Ancien Président Tanzanie). D’autres chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus samedi dans la capitale rwandaise.
Le Rwanda, pays hôte de ce sommet, compte en profiter pour lancer le passeport panafricain.
A propos, voici ce qu’a déclaré sa ministre des affaires étrangères : « Le passeport panafricain qui va être lancé au cours de ce sommet fait partie d’un processus. Donc, nous sommes au début d’un processus d’intégration continental, c’est pour cela que les quelques passeports qui vont être délivres ici à Kigali seront plus ou moins symboliques. Nous voulons signaler le début d’une aire de libre circulation », affirme Mme Louise Mushikiwabo.
L’objectif de ce passeport Africain est de faciliter à terme la circulation des personnes et des biens en vue de l’intégration économique et sociale du continent.
Les premiers bénéficiaires en seront les chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres des Affaires étrangères et les représentants permanents des Etats membres de l’UA.
Bouba