A peine née, la COPAM (coalition des partis alliés à la mouvance), fait face à un problème majeur lié à sa structure et au statut des hommes qui la compose. Les uns dénoncent une caporalisation d’une initiative commune par un groupuscule avides de strapontin, les autres dénoncent l’incompatibilité de certains de ses responsables « autoproclamés » avec le concept fondateur même de la structure.
Comme son nom l’indique, elle regroupe des partis qui ont renoncé lors de la présidentielle de 2015, à présenter des candidats au profit du candidat du RPG arc-en-ciel, Alpha condé, qui a été, il faut le rappeler, élu au premier tour de ces consultation électorales.
A cet effet, la structure devrait alors être composée et dirigée par des sympathisants du RPG. Dans les faits, c’est de la cohue qui frise le ridicule et jette un discrédit sur cette nouvelle structure. Tout cela est corroboré par le choix de l’homme d’affaire, Bouna Keita dont le parti, le RGP, a fondu au RPG Arc-en-ciel , suivant l’arrêté No : 1539/MATD/CAB/DNLPR/2012 portant fusion de 38 partis politiques le 22 mars 2012.
De l’analyse des observateurs, le choix de Bouna pour diriger la COPAM amenuise tout espoir de voir la structure tirer son épingle de jeux dans le landerneau politique très agité.
LM Cissé