C’est le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé, qui a procédé ce dimanche 20 août, au lancement officiel des épreuves à l’école Amadou Sylla située dans la commune de Ratoma, l’un des centres retenus pour ce concours d’accès à la fonction publique au compte de l’enseignement pré-universitaire et de l’enseignement technique , a constaté sur place Mosaiqueguinee.com.
Ce centre regorge neuf cent soixante (960) candidats, repartis entre seize (16) salles. Au niveau de la surveillance, un personnel de 32 agents sont déployés pour surveiller les candidats, deux surveillants par salle.
Venu seul avec son garde-corps, à bord d’un véhicule de couleur noire, que lui-même conduisait, le Ministre Yéro Baldé a lancé la première épreuve, intitulée culture générale, aux environs de 9 heures 17′ dans une des salles en présence des surveillants, du chef du centre et du secrétariat du centre. Le Ministre demandera aux surveillants de tenir compte du retard accusé dans le lancement pour ne pas faire du tort aux candidats. Aux candidats, ils a exhorté la sérénité en lisant bien le sujet avant de l’aborder.
Si certains candidats, la plupart d’ailleurs, étaient là depuis 8 heures déjà, et ont assisté à la monté des couleurs, suivie d’un rappel des consignes par le chef du centre, d’autres ne sont arrivés que des minutes après le lancement de la première épreuve.
Au sortir de la salle de lancement, le Ministre a dit aux cinq journalistes présents, les raisons de sa présence alors que son département n’est pas directement concerné. « C’est nous qui recevons ces élèves-là une fois avoir passé le Baccalauréat. Donc nous devons nous assurer que leur formation est de qualité », a-t-il déclaré. « J’espère que la correction sera rigoureuse, la surveillance également sera rigoureuse pour qu’on ait les meilleurs, et ça c’est mon espoir. Je l’ai dit tout à l’heure avec les surveillants et les inspecteurs, de faire en sorte qu’il n’y ait pas de tricherie et que ce soit les meilleurs, ceux qui méritent qui puissent aller enseigner nos enfants », a martelé Yéro Baldé.
Lorsque nous quittions les lieux, 9 H 45′, un candidat qui venait à peine d’arriver, discutait avec un responsable qui l’expliquait, la liste des candidats de ce centre en main, que son centre se trouve dans une autre commune, et non içi. Ils sont nombreux à se retrouver dans ce cas.
Après cette première épreuve de culture générale, les candidats seront testés dans leurs spécialités respectives.
Thierno Amadou M’bonet Camara