La traversée du tronçon Coyah-Kindia est aujourd’hui un parcours de combattant pour les usagers qui le pratiquent. Des « nids d’éléphants » à répétition, parsemés de partout, rendent impraticable cette route en cette saison de grandes pluies. Pour l’heure aucune solution pérenne n’est prévue. C’est du moins ce qu’on peut comprendre à écouter la Ministre des Travaux Publics sur le sujet.
«C’est une route vielle de plus de 25 ans qu’on ne peut plus réhabiliter, qui est à reconstruire. A la construction de cette route, le trafic prévu était de 1000 voitures par jour et aujourd’hui on a 8000 voitures sans compter les surcharges», à affirmé Hadja Oumou Camara dans un entretien qu’elle à accordé à notre rédaction.
Apres avoir loué les efforts du Président de la République dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des routes, la ministre des Transports Publics a expliqué la procédure très longue pour que le calvaires des citoyens soient un triste souvenir.
«Il faut faire le projet puis trouver les partenaires pour le financement», dit-elle. Pour soulager la population, la ministre prévoit des mesures palliatives qui consistent, dit-elle, à remplir les trous de gros cailloux en attendant la fin des grandes pluies où d’autres travaux de grandeur nature devraient être entrepris, conclut-elle.
ML Cissé