Son long silence est loin de signifier une acceptation du sort que lui veulent les commissaires ayant pris part à sa «destitution». Face à des journalistes ce mardi soir, Bakary Fofana a indiqué qu’il est toujours le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
«La crise à la CENI ne tenait pas qu’à une simple question institutionnelle, relative à la mise en place d’un comité de trésorerie. Au-delà de l’habillage institutionnel pour l’amélioration du fonctionnement de la CENI, cette crise vise à m’enlever à la tête de l’institution électorale, en usant de la force et en violant des règles de droit consacrées en la matière», soutient-il.
«En dépit de tout, je suis et je demeure le président légitime de la CENI », a conclu Bakary Fofana, qui rappelle qu’il a déjà saisi la Cour Constitutionnelle.
En attendant, il dit que sa priorité reste l’élaboration d’un chronogramme pour les élections locales et le recrutement d’un cabinet pour l’audit du fichier électoral, conformément au communiqué de la Présidence de la République, rendu public hier, lundi.
Nous y reviendrons !
Thierno Amadou M’Bonet Camara