Depuis l’annonce par le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur du pays d’un certain nombre de décisions qui, de l’avis de plusieurs observateurs, amenuiseraient considérablement les dépenses éparses et improductives de l’Etat à destination des poches des tiers patatras, les personnes bénéficiaires de cette saignée financière se font entendre.
Sauf que l’échos de ses cris de victimisation, qui ne semblent pas sincères de leur part, ne trouvent presque pas de résonnance chez la population.
C’est du moins le constat que nous avons fait sur le terrain. Plus de la moitié du budget de l’enseignement supérieur, soit 30millions $ US, pour financer dit-on, les frais d’étude des étudiants boursiers de l’Etat dans ces universités privées. D’ailleurs c’est pour des formations jugées approximatives.
Pire, d’après des informations connues de presque tous, la plus part de ses universités, en complicité avec les cadres des agents de l’Etat, se livreraient à des comportements qui consistent à pomper abusivement le nombre d’étudiants inscrits afin de se partager la plus value.
Le rapport du dernier contrôle initié par le département, est la preuve éloquente de cette pratique malsaine dans ce milieux infesté de corruption à grande échelle. Mieux, pourquoi refuser à l’Etat, de faire des économies sur l’orientation des étudiants en réduisant le flux afin de doter le pays d’universités modernes?
La prolifération des universités et instituts d’enseignement supérieur depuis la mise en œuvre de cette politique serait l’une des réponses apportées à cette question.
Le groupement d’intérêt commun des universités privées se veux jusqu’auboutiste pour que tombe en désuétude la décision de redressement. L’Etat, qui a pris la mesure de la catastrophe, entend lui aussi à son tour être jusqu’auboutisme pour que ladite décision soit appliquée.
Ça promet un avenir passionnant !
ML Cissé