Dr Ousmane KABA, fondateur de l’université Kofi Annan, et président de la Chambre Représentative de l’Enseignement Supérieur Privé de Guinée (CRESUP), devrait être bien gêné à se ranger derrière ses collègues non pas pour crier à une tentative d’extinction de leurs intérêts communs par l’Etat, mais plutôt dans la dénonciation de la gestion financière plus globale du pays.«En outre les vols de derniers publics en Guinée comme le cas du fameux dossier ou l’Etat a payé 180 millions d’Euro pour une facture de 300 milliard GN ….ce montant gaspillé représente 6 ans de frais d’étude»,ont fustigé les fondateurs dans l’un de leurs nombreux communiqués.
Cette déclaration très virulente contre la gouvernance actuelle, pourrait considérablement mettre à nouveau en difficulté les relations à peine forcée par les sages du manding entre le Président de la République et Dr Ousmane Kaba. Son université, il faut le rappeler, est déjà touchée de plein fouet par la réforme en cours que certains jugent impopulaire.
Dr Ousmane Kaba qui aurait juré faire la paix avec Alpha Condé et ne plus le heurter dans ses communications, lorsqu’il a été demander pardon à ce dernier, serait en train de tomber dans la disgrâce présidentielle après la déclaration de ses pairs.
D’autres insinuent par un raccourcis que la réforme viserait à détruire un partenaire à qui on a jamais pardonné pour ses écarts de langage contre le taulier de Sekhoutoureya.
A ses personnes, le droit de penser et d’analyser à leur guise. Mais il est évident, conviennent beaucoup d’observateurs, que la réforme qui vise à réduire l’orientation dans les universités privées pour permettre à l’Etat de se doter d’institutions d’enseignements supérieurs de qualité est la meilleure initiative possible qui mérite à la fois un grand soutien et un encouragement de tous.
Encore une situation qui pourrait susciter des discussions !
ML Cissé