Malgré l’interdiction de leur marche de protestation contre, disent-ils, la mauvaise gestion du pays et le silence entretenu par le Président de la République au tour de son éventuel troisième mandat, Eli Kamano et Cie, n’ont pas daigné s’y faire, passant outre cette interdiction.
Des activistes de droits de l’homme, semblent ne pas comprendre cette attitude des autorités, à interdire une manifestation constitutionnellement consacrée.
D’après des autorités, la manifestation est certes, un droit constitutionnel, mais elle obéit à des principes qui sont aussi légaux.
« La lettre d’information que nous avons reçue de ces gens-là, contenait trois signatures comme le prévoit la loi, mais la troisième signature n’avait pas de nom. Les deux autres, étaient d’Elie lui-même, et d’Ahmed Sékou Traoré », s’est défendue une autorité qui a été concernée par cette marche.
Certaines personnes soutiennent que la troisième signature serait celle d’un des leaders d’une des plus grandes plates-formes de la société qui n’aurait donc pas assumé son choix dit-on.
Le soutient exprimé à Elie, et l’exigence formulée pour sa libération par la PCUD, orientent dans cette direction, des soupçons que le président de cette organisation de la société civile, serait le troisième larron, j’allais dire, le troisième signataire.
Mohamed