S’adressant ce samedi à ses militants à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire de son parti, le président de l’UFC a abordé plusieurs sujets qui font l’actualité.
Je vais demander au ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de revoir les critères pour l’octroi des agréments aux partis politiques. Aussi, la situation des partis politiques qui ont des agréments dans leurs poches. On ne peut pas admettre que des gens qui n’ont ni siège ni militants ni compte bancaire, qui ne forment que l’Alpha et l’oméga de leur soi-disant parti politique, s’érigent en imposteurs. Aujourd’hui, beaucoup de partis vivent de la transhumance entre la mouvance et l’opposition. Ils viennent polluer le débat politique, désinformer les populations. Ces gens n’ont rien à faire, sinon que venir occuper l’espace politique et médiatique pour en faire leur fond de commerce pour se faire valoir. Et maintenant, ils utilisent une nouvelle formule. Pendant qu’ils disent qu’ils sont dans l’opposition, ils insultent les leaders de cette même opposition.Vraiment aujourd’hui, on est dans une situation indescriptibles. Ils n’ont jamais participé à une élection nationale ou locale. Si l’objectif des injures à l’égard de ma personne c’est de nous envoyer à quitter volontairement l’opposition républicaine, alors nous leur disons que nous sommes et demeurons de l’opposition républicaine. En tout cas, je vais avoir une discussion franche avec le chef de file de l’opposition. Il faut qu’il prenne ses responsabilités… Jusqu’à preuve du contraire, je suis le porte-parole de l’opposition républicaine. Il ne peuvent pas faire de l’UFC leur fond de commerce.
S’agissant des manifestations, Aboubacar Sylla souligne qu’il est pour l’organisation des manifestations, mais pas n’importe quelles manifestations.
La manifestation n’est pas un objectif mais un moyen pour atteindre des objectifs démocratiques et le respect des droits de l’homme. Pour que les lois soient appliquées dans toutes ses dispositions. On ne manifeste pas pour manifester. On est autour de la table de dialogue, c’est là que le chef de file de l’opposition, sans consulter, demande à manifester. Donc nous avons dit que nous ne sommes pas d’accord.
Plus loin, le leader de l’UFC,n’a pas manqué de critiquer la recrudescence des maux qui, selon lui, rongent la Guinée.
Il n’y a pas un jour qui passe sans qu’on n’apprenne des cas de viols, des enfants de deux ans aux vieilles de 70 ans… Aujourd’hui, s’il faut décerner un trophée pour le viol, la palme d’or va être décernée à notre pays. C’est très grave. Et, les autorités ne réagissent pas. Ils banalisent tous ces crimes. Le gouvernement est là pour uniquement présider des séminaires. »
Pour clore,le président de l’UFC déplore inertie du pouvoir central.
La Guinée est l’un des rares pays à avoir les plus beaux textes mais qui ne sont jamais appliqués… Il faut être dans le gouvernement et prendre pour toi. Parce que vous ne pouvez pas changer ce pays. Mais moi j’ai de l’espoir pour la Guinée.
Alhassane 3 Diallo