Les locaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont servi de cadre ce jeudi, 27 juillet 2017, à une réunion de prise de contact entre le nouveau président, Me Amadou Salif Kébé et des travailleurs de ladite institution.
Cette importante réunion visait à expliquer aux travailleurs, la crise qui a miné la CENI depuis un certain moment et qui a abouti à la l’élection d’un nouveau président.
Jacques Gbonomy, responsable du département formation et accréditation à la CENI, a indiqué au cours des échanges, que la situation devenait très critique au sein de leur institution parce que la gestion financière ne répondait pas aux normes indiquées dans le règlement intérieur.
Selon lui, l’ex-président de la CENI, Bakary Fofana, monopolisait toute la gestion à son niveau et a refusé d’admettre la mise en place d’un comité de trésorerie et un comité de suivi des décisions issues des plénières. ‘’ Et parfois , il ne signait pas certains documents administratifs relatifs aux différentes plénières qui devaient se tenir avec l’ensemble des commissaires pour une sortie de crise’’, a-t-il ajouté.
‘’Aujourd’hui, nous sommes face à une situation critique au sein de l’institution. Des démembrements ne sont pas payés depuis maintenant cinq (5) mois, nous sommes maintenant au sixième mois. Suite à tous ces événements, on a été amené à provoquer une élection comme l’indique l’article 17 de la loi 016 qui dit que la CENI comprend 5 membres de bureau dont un président, deux vice-présidents, un rapporteur et un trésorier. Et que le bureau est là pour un mandat de 7 ans. Mais toutefois, les deux tiers peuvent convoquer une plénière et remanier partiellement ou totalement le bureau’’, a précisé le commissaire Jacques Gbonomy.
Le nouveau président la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Amadou Salif Kébé, a d’abord salué et remercié l’ensemble des travailleurs de son institution.
»Je vous rassure que je mettrai toute mon énergie possible pour que ces différents dysfonctionnements qu’a connus la CENI depuis un moment, puissent être enterrés complètement’’, s’est-il engagé.
A noter l’élection de Me Salifou Kébé est contestée par le camp de Bakary Fofana, qui parle de vice de procédure. Aucune passation de service n’est encore faite.
Affaire à suivre !
Hassane Kolié pour Mosaiqueguinee.com