Le responsable du bureau Afrique de la Fédération Internationale de Défense des droits de l’Homme (FIDH), est en séjour à Conakry.
Au sortir d’une rencontre ce vendredi avec le ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté, Florent Geel s’est prononcé sur le dossier du 28 septembre.
Il a clairement indiqué que sa présence en Guinée vise à plaider pour la clôture de l’instruction judiciaire dans cette affaire dont le procès se fait encore attendre.
«Nous sommes en Guinée pour plaider pour la clôture de l’instruction judiciaire concernant le procès du 28 septembre et la tenue d’un procès rapide, pousser les juges. Le pouvoir judiciaire est indépendant mais évidemment, il y a des questions pratiques d’organisation et des questions politiques qui sont liées à ce procès, il ne faut pas le cacher», a déclaré Florent Geel.
«Nous sommes venus non seulement porter la parole des victimes que nous représentons dans ce procès, mais également dire notre espoir, notre conviction et notre exigence pour que ce procès puisse se tenir», a ajouté le responsable du bureau Afrique de la Fédération Internationale de Défense des droits de l’Homme.
Il n’a pas manqué de rappeler que l’Afrique regarde la Guinée par rapport à la gestion de ce dossier.
Mamadou Sagnane