Depuis la promulgation par le président de la République, du code électoral amendé, les avis sont divergents sur la régularité de la procédure. Contrairement à ce que beaucoup expliquent, notamment le FAD, Alhousseny Makanera Kaké indique que le président de la République n’avait pas forcément besoin de faire recours à l’Assemblée nationale.
Il s’est dit surpris de lire ce matin sur Mosaiqueguinee, une déclaration du FAD qui parle de violation de la procédure.
«La procédure a été très bien suivie. Quand vous prenez l’article 50 de loi organique, relative à la cour constitutionnelle en République de Guinée, elle dispose que la cour constitutionnelle peut recaler toute la loi ou bien juger une partie conforme, l’autre non conforme, et rendre celle-ci détachable. Si elle est rendue détachable, si une seconde lecture n’est pas demandée, la partie détachable peut être promulguée. Voilà l’idée de l’article 50. Et nous sommes dans ce cadre espèce», a entamé Makanera joint au téléphone par la rédaction de Mosaiqueguinee.com.
«On a demandé au président de la République de tenir compte des observations de la Cour Constitutionnelle pour promulguer. C’est au président de savoir est-ce que son cabinet peut faire ces observations, ou bien il a besoin de se faire aider par quelques experts de l’Assemblée nationale. Ce n’est pas pour une nouvelle adoption. On ne peut pas adopter la même loi deux fois à l’Assemblée nationale», a conclu Makanéra.
Il faut noter que malgré cette promulgation, l’opposition républicaine ne change pas son calendrier de meetings et de marches.
Mamadou Sagnane