La rentrée universitaire 2017-2018 se passe sur fond de crise en Guinée. Les enseignants-assistants sont en colère contre le ministère de l’Enseignement Supérieur qu’il accusent de les marginaliser à travers une mesure offrant des privilèges à certaines catégories du personnel enseignant. A Kindia, cette rentrée n’a pas été effective. Des professeurs ont boudé. Les salles, les inscriptions et réinscriptions, le démarrage des cours… rien n’a été fait, a constaté notre reporter basé à Kindia.
Ce matin, une chaude dispute a eu lieu à la scolarité de l’université de Kindia entre les professeurs assistants et les membres de la direction. Les enseignants-assistants ne veulent pas reprendre les activités. Une situation qui met en colère la direction de l’université. Mohamed Kaba est le porte-parole du collectif des enseignants-assistants, et secrétaire général de la section syndicale de l’université de Kindia.
Selon lui, tant que leurs revendications ne sont pas prises en compte par le ministère de l’Enseignement Supérieur, il n’est pas question de reprendre les cours : «Quand la question sera réglée il y aura une communication à l’endroit des étudiants. Ils doivent patienter jusqu’à ce qu’il ait prise en compte de nos revendications. Mais tant que cela n’est pas fait, ils ne peuvent pas compter sur les enseignants-assistants» a-t-il déclaré.
Face à cette situation, le recteur de l’université Docteur Jack Kourouma, compte prende de nouvelles dispositions : «Je vais m’entretenir avec mes collègues pour voir les ressources en termes de personnels dont nous disposons pour pouvoir débuter les cours», a-t-il indiqué
A suivre !
siba Toupouvogui correspondant régional mosaiqueguinee.com