Accusé d’avoir fui la Guinée pour échapper à la procédure engagée contre lui et ses deux autres co-accusés dans le cadres des audits à la fédération guinéenne de football, Salifou Camara donne sa part de vérité dans cette.
L’ancien président de la Féguifoot, qui a balayé d’un revers de la main ces accusations, estime qu’il était en instance de voyage pour aller s’entretenir avec ses avocats en France.
« Fuir le pays ? Pourquoi je vais fuir ? Je devais quitter Conakry le lundi dernier pour venir travailler avec mes avocats à Paris, avant de continuer sur Lausanne en suisse où je suis maintenant par rapport à l’audience de demain au TAS (tribunal arbitral du sport, ndlr) à 9H30.
Mais à cause de mon passage chez vous le mercredi, j’ai donc repoussé mon voyage au jeudi. Je suis sorti sans aucune crainte. C’est par après que j’apprends de par les médias contrôlés par Antonio Souaré que j’ai fui le pays. Quelle honte. Antonio grâce à l’argent volé, réussi à corrompre tout le monde. L’appareil judiciaire, administratif, policier, j’en passe. Au-delà de tout, Antonio en saisissant la DPJ, expose la Guinée à une suspension », s’est défendu Super V chez dans les Grandes Gueules.
Après sa défaite lors du congrès électif de février 2017, Salifou Camara avait aussitôt saisi le TAS pour faire invalider l’élection d’Antonio Souaré qu’il accuse d’avoir manipulé cette élection pour venir à la tête de la fédération. La décision finale de la FIFA sera donc connue ce mardi 24 octobre.
Lamine TOURÉ pour Mosaiqueguinée