Les enseignants-assistants maintiennent leur mot d’ordre de cessation de toute activité au sein des universités publiques du pays.
Mais le dernier développement de cette situation, permet d’espérer une sortie de crise.
Une rencontre entre les leaders de la fronde et le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a permis d’obtenir la relance des négociations, à travers la mise en place d’une commission composée de représentants du ministère, des recteurs et des enseignants-assistants.
«On était avec le ministre, qui a voulu maintenant qu’on relance les négociations. Cet après-midi (mardi), nous devons mettre en place la commission qui doit examiner ces différents points de revendication. Une commission tripartite, c’est à dire, composée de représentants du ministère du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la conférence des recteurs et du collectif d’enseignants-assistants», nous a confié le porte-parole du collectif d’enseignants-assistants, Ousmane Touré
«Lorsque nous allons examiner les points de revendication et que des résultats satisfaisants sont obtenus, on va lever le mot d’ordre de cessation des activités, et le reste on va continuer à négocier. Mais il faut d’abord qu’on ait les premiers résultats», précise Ousmane Touré.
Depuis le début de l’année académique le 16 octobre, ces enseignants-assistants boudent les universités et instituts publics pour protester contre ce qu’ils qualifient de marginalisation par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, qui a accordé des privilèges à certaines catégories du personnel enseignant.
Alhassane fofana