Des syndicalistes, appartenant au Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée (SLECG), avaient menacé de partir en grève à partir de ce lundi 13 novembre 2017 pour, disent-ils, le non-respect d’engagements pris par l’Etat par rapport à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Le ministre en charge du Travail et porte-parole du gouvernement, Albert Damantag Camara, en a parlé ce lundi avec des journalistes dans les locaux de son ministère.
« C’est une entité qui est en grève, c’est une partie dissidente, très peu significative qui se met en grève», dit-il. Alors que, poursuit le ministre, un protocole avait été signé par le principal syndicat (CNTG/USTG, ndlr).
«Nous pensons que cela ne sera pas suivi, que les choses vont rapidement entrer dans l’ordre et qu’eux-mêmes, ils vont rentrer dans les rangs, parce qu’ils appartiennent à un syndicat responsable (SLEG Ndlr), qui a signé un accord avec le gouvernement», a conclu Albert Damantang Camara.
A noter que cette grève n’a que très peu affecté les cours dans les écoles sillonnées par notre rédaction.
Haoulatou Sow et Ramatoulaye Diallo