Présent jeudi dernier à la paillote lors de la proclamation des résultats du Festival National des Arts et de la Culture (FENAC 2017), le patron du département de la culture a tenu un discours acclamé par les nombreux jeunes et encadreurs qui y étaient présents.
Devant le premier Ministre Chef du Gouvernement, Bantama SOW a plaidé pour l’implication active des administrateurs territoriaux à la prochaine édition.
«Notre souhait est que l’année à venir, les gouverneurs, les préfets, les maires des communes s’impliquent pour que les jeunes de ces différentes préfectures soient préparés afin qu’ils représentent valablement leurs préfectures», a-t-il plaidé.
Prenant exemple sur la première République, Bantama SOW dira que «ce qui a fait la force du régime du PDG, c’est parce que la jeunesse était encadrée. Quand il y avait des compétitions sportives ou artistiques, c’était l’affaire du gouverneur et du bureau fédéral. Mais si vous constatez, aujourd’hui, les administrateurs ne s’impliquent pas aux activités de jeunesse. Quand vous prenez les équipes de football, basketball, volleyball ou les troupes artistiques dans les préfectures, très souvent ce n’est pas l’affaire du gouverneur ou du préfet», a-t-il déploré.
L’année prochaine, le prix de la meilleure région au festival national des arts et de la culture sera de 400.000.000 de francs guinéens, soit le double de celui de cette année. L’annonce a été faite par le président de la République en personne, lors de la cérémonie de lancement du FENAC 2017 à l’esplanade du palais du peuple.
Pour cela, le ministre de la culture annonce déjà des changements. «Nous ferons tout pour que l’année prochaine les quinzaines artistiques se tiennent au plus tard au mois de mars, et nous allons envoyer des missions pour assister toutes les troupes qualifiées. S’il y a des censures à faire, on le fait. Par ce que j’ai compris qu’il y a des gens qui ne connaissaient pas ce que c’est que la percussion», conclu Bantama Sow.
Alpha Mamoudou BARRY, pour Mosaiqueguinee.com.