La convention qu’auraient signée l’Etat guinéen et la société Forêt forte autorisant à cette dernière l’exploitation des forêts de Ziama et de Djéké, situées dans la région forestière, commence à susciter de l’indignation.
Ce mercredi 17 janvier, dans l’émission les GG de nos confrères d’Espace Fm, un membre d’un collectif dénommé Touche Pas à ma Forêt, flétri cette acte attribué au gouvernement guinéen.
«Notre démarche consiste à aller rencontrer le gouvernement parce que c’est lui le principal signataire de cette convention, nous avons rencontré le députe uninominal de Macenta qui est censé représenter ladite population à l’Assemblée nationale. Nous avons établi un mémorandum qui sera adressé au ministère de l’Environnement», a confié Hector Guilavogui.
Plus loin, cet activiste mentionne que sur le terrain, le mouvement auquel il appartient a entamé une campagne de proximité. Il s’agit, à travers cette campagne, de sensibiliser la population sur le danger d’une éventuelle exploitation de ces deux forêts.
Selon Vévé Hector Guilavogui, juriste chargé des marchés publics à la direction des achats de l’université de REIMS, en France, également joint au téléphone par l’équipe des GG, un mémorandum sera adressé aux Ambassades et Chancelleries des pays membres du G5 et à l’UNESCO. Lui aussi dit se battre pour que le Président de la République empêche l’application de cette convention.
Il faut noter que la forêt de Ziama, classée patrimoine de l’UNESCO, couvre une superficie de 120.000 hectares et s’étend jusqu’au Liberia voisin.
Alhassane Djigué