Dans le cadre de la promotion de la paix et de la quiétude sociale avant, pendant et après les élections, la Coalition des Femmes et Fille de Guinée (Cofig), a procédé ce jeudi au lancement de la case de veille 2018. C’était à la maison de la presse.
La présidente de la COFIG, Dr Makalé Traoré, a mentionné dans son discours, toute l’utilité de la Case de veille dans les différents processus électoraux que notre pays a enregistrés depuis 2010.
«La case de vieille est une alerte précoce, une réponse à toutes les dérives politico-sociales qui peuvent générer des conflits, déstabiliser le pays et nous éloigner des chemins du développement. Il s’agit de mobiliser dans une véritable synergie d’action, les organisations de la société civile en général, celles des femmes en particulier dans la prévention des crises et garantir des élections crédibles et apaisées en Guinée», a-t-elle indiqué.
Compte tenu du fait qu’il s’agit des élections de proximité, avec un risque plus important de conflits, la case de veille 2018 est encore plus décentralisée que celles des élections précédentes. Cela, pour mieux faire fonctionner le mécanisme d’alerte précoce et de réponse rapide. C’est ce qui explique, selon Dr Makalé Traoré, l’augmentation du nombre des observatrices.
«La COFIG a décidé de déployer 700 observatrices sur l’ensemble du territoire. Elles sont reparties comme suit : une case de veille régionale dans chacune des quatre régions administratives du pays, une case de veille communale dans chacune des cinq communes de Conakry et dans la zone spéciale du km36», a-t-elle expliqué.
A noter que la case de vieille 2018 s’ouvre dès ce matin à Conakry et demain pour celles des sept régions administratives. Elles fonctionneront jusqu’à fin mars, si nécessaire, par la sensibilisation des populations à la base.
Bouka barry