Alors que le SLECG, version Aboubacar Soumah dit avoir décliné une invitation de dernière minute de Tibou Kamara et accuse le conseiller personnel du Chef de l’Etat de les avoir conviés à une nouvelle rencontre tout en étant entouré des ministres de l’Economie et des Finances, du Budget et de l’Education nationale, celui-ci s’inscrit en faux par rapport à ces allégations.
Contacté par notre rédaction ce dimanche 25 février 2018, Tibou Kamara à ces accusations. D’après le ministre d’Etat, après sa première rencontre avec Soumah, aucune autre n’était jusque-là prévue .
«C’est à partir de vendredi que le patron m’a demandé de m’impliquer et c’est ce jour-là que je les ai rencontrés, avec Soumah en tête pour un échange au tour de leurs revendications. Mais depuis ça, il n’y a pas eu une nouvelle rencontre qui ait été prévue, à plus forte raison qui soit élargie à d’autres pour qu’ils aient décliné une invitation. Au contraire, le dialogue est maintenu et tant qu’il y a cet échange avec eux (les membres du bureau du SLECG NDLR), on peut avoir un espoir de sortie de crise. Les autres ministres même, je ne les ai pas vus. Il y a quelques-uns parmi eux qui sont impliqués directement dans la gestion du dossier, nous échangeons, mais il n’y a pas eu de rencontre formellement prévue entre eux et nous pour le moment», a expliqué le conseiller personnel du Président de la République.
A la question de savoir si cette attitude du SLECG n’affectera pas le dialogue qui peine à se dessiner logiquement, Tibou Kamara qui dit garder espoir, promet de ne pas baisser les bras.
«On va se battre jusqu’à trouver une solution. On est entre guinéens, le dialogue n’est pas impossible entre nous», a-t-il promis.
A noter que le SLECG conditionne l’ouverture de tout couloir de dialogue par le payement des 40% avec effet rétroactif. A lui, s’ajoutera une autre grève, celle de l’UGTG (Union Générale des Travailleurs de Guinée).
Mamadou Sagnane