Quelles solutions pour le dénouement de la crise qui paralyse le secteur de l’éducation guinéen? Voici la question qui fait couler assez d’encre et de salive actuellement en Guinée. Chez nos confrères de la radio Espace FM, dans leur émission » les grande gueules » de ce lundi, 26 février 2018, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), a prôné le dialogue comme piste royale de sortie de crise.
«Pour lapremière fois que Soumah devait lancer son mot d’ordre de grève, j’ai reçu son bureau exécutif dans mon bureau, nous avons discuté. Ainsi, j’ai appelé le Président de la République et je lui ai dit qu’il était possible de parler avec eux. Parlez avec les gens, cela ne veut pas dire que vous êtes d’accord, cela veut tout simplement dire que vous leur accordez la considération nécessaire. Quelqu’un qui peut faire arrêter l’école en Guinée, quoique vous disiez, on n’est pas dans un régime socialiste, il n’appartient pas à un gouvernement de savoir quel est le syndicat qui est reconnu ou pas. Ce qui est donné au gouvernement comme objectif, c’est de faire en sorte que l’école guinéenne fonctionne. On ne lui a pas demandé de savoir quel est le syndicat qui est bon ou qui n’est pas bon. Aujourd’hui, je pense qu’il est bon de discuter avec lui », explique le Haut représentant du Chef de l’État.
Malgré la position des grévistes, l’ancien premier ministre invite les autorités à s’asseoir autour de la même table pour discuter avec le syndicat à l’origine de la grève afin de trouver une solution à cette crise qui perdure.
Alhassane Fofana