Ce lundi, 26 février 2018, l’opposition guinéenne a appelé à une journée ville morte dans la capitale pour exiger la publication de vrais résultats des communales du 04 février dernier. Cette journée a presque paralysé le commerce et la circulation dans certains endroits de la capitale.
Interrogé sur cette situation à laquelle fait face la capitale, le président de la Convention des Acteurs Non Etatique de Guinée (CANEG) a demandé au gouvernement d’ouvrir le dialogue pour résoudre tous ces problèmes dont souffre le pays actuellement.
Sékou Koureyssi Condé pour commencer, a mis en avant la paix, socle de développement de toute nation.
« Je pense que la solution, c’est la paix. De toutes les façons, quel que soit le chemin que l’on emprunte, la solution, c’est le dialogue, c’est la restauration de la confiance et c’est la paix pour retourner au travail et retourner à la vie normale à laquelle tout le monde aspire », a plaidé le directeur d’Africain Crisis Group
Poursuivant son intervention, le président de la CANEG a reconnu que les revendications des acteurs politiques ne sont pas en reste. C’est pourquoi, il invite le gouvernement guinéen à reconnaitre ces revendications, mais aussi à aller dans le sens du dialogue.
« C’est vrai qu’il y a des frustrations et aussi des revendications qui n’ont pas été entendues et écoutées à temps, qu’il y a des difficultés sociopolitiques et socioprofessionnelles. ll faut que le patriotisme prenne le dessus pour que l’on connaisse des limites de nos actions de revendications. Il faut que le gouvernement démontre sa volonté et sa capacité à reconnaitre les revendications des uns et des autres, à engager le dialogue pour qu’ensemble nous puissions trouver une solution. Le gouvernement n’a pas le monopole de toute les solutions, nous, nous n’avons pas à attendre d’autre gouvernement ou la communauté internationale. Ce que le gouvernement peut faire, il en a la possibilité, c’est la promotion du dialogue », a déclaré Koureyssi Condé.
D’ici là, il faut épargner la vie humaine, protéger l’intégrité humaine, car même la constitution demande à ce que la paix et la quiétude sociales soient le moteur de notre vie et de notre société, a conseillé Sékou Koureyssi Condé.
Aissata Barry