Dans la nuit du 26 au 27 février 2018, aux environs 22 heures, des jeunes de plusieurs quartiers de la commune urbaine de Boké ont érigé des barricades pour, disent-ils, réclamer l’ouverture des classes.
C’est donc un mouvement spontané qui a créé une panique générale dans la ville qui vient à peine de sortir d’une série de violences.
A cause de la grève lancée par le SLECG version Aboubacar Soumah, toutes les écoles sont fermées à Boké.
Cette situation est jugée inacceptable par certains élèves qui ont décidé donc de se faire entendre.
Lorsque notre reporter quittait le terrain, les quartiers Dembaya, Yomboya et Koulifanya étaient sous tension. Des pneus sont brûlés partout sur la voie publique.
Selon nos dernières informations, des gendarmes ont été déployés par les autorités pour rétablir l’ordre.
Abdoulaye Keita