Malgré les efforts consentis dans maints domaines de développement à Siguiri, l’approvisionnement de la population en eau potable est encore perçu comme un goulot d’étranglement. Plusieurs femmes ont tenu à le réaffirmer, en marge de la commémoration de la journée du 8 mars dédiée aux femmes du monde : « Nous, les femmes de Siguiri souffrons beaucoup à cause de la pénurie d’eau potable. Par exemple moi, j’habite le quartier ORS qui n’est pas encore desservi par la SEG. Chaque fois, je dois débourser jusqu’à 30 mille francs pour pouvoir commander un chargement de moto tricycle », s’est lamentée Kouraba Diawara de l’Association des Femmes de Siguiri AFS.
Idem pour le secteur Téléladji où la SEG, selon nos informations, est quasiment absente. Ces dernières décennies, cette ville cosmopolite, a connu un rythme de peuplement très accéléré. Conséquences immédiates, la création de nouvelles zones d’habitation et l’explosion des besoins en eau potable. Et apparemment, la SEG, la guinéenne des eaux, se trouve être débordée par une forte demande d’approvisionnement.
Les dispositifs déployés pour endiguer le mal semblent être largement en désuets dans cette zone à forte teneur de métal jaune, devenue l’eldorado pour de nombreux jeunes du pays.
De Siguiri, Mamadi Cissé, pour Mosaiqueguinee.com