La grève déclenchée depuis quelques semaines au sein de la classe ouvrière par l’Union Générale des Travailleurs de Guinée (UGTG) est loin de finir.
Ce mercredi, 14 mars 2018, son secrétaire général adjoint nous a fait savoir qu’il entend marcher dans les jours à venir pour réclamer l’amélioration de leurs améliorations des conditions de vie et de travail .
D’après Aboubacar Sidiki Mara, la marche de l’UGTG n’est pas d’ abord autorisée par le gouverneur de la ville de Conakry qui a motivé son refus de ne pas autoriser cette marche.
« ll y a le gouverneur qui nous a dit que l’ opposition à sa marche aujourd’hui et qu’ il ne peut pas accepter deux marches en une même journée, sinon ça risque de déborder, c’est pourquoi, il nous a dit d’attendre après la marche d’aujourd’hui, qu’il va nous répondre. Dès après la marche, nous allons envoyer une commission là-bas pour savoir la suite », nous explique-t-il.
Posant la question relative aux négociations avec le médiateur de la République, Aboubacar Sidiki Mara
affirme que seuls les professionnels peuvent techniquement débattre de cette problématique en vue de la résoudre, même si le médiateur a la volonté de le faire.
« Nous pensons que les négociations avec le médiateur de la République, sont un peu compliquées même s’il veut bien le faire, mais techniquement, il ne le peut pas. Par exemple avec la révision de la convention des BTP, seuls les professionnels du secteur des BTP peuvent résoudre ce problème et pour ce qui est du ministre du travail, on a juré de ne pas négocier avec lui, car il nous a déjà montré des limites La gestion des cotisations au niveau de la caisse, normalement ce sont des choses qu’ on ne doit pas négocier », nous a confié le secrétaire adjoint de l’ UGTG.
Le secrétaire adjoint de l’UGTG dit que la grève déclenchée par son syndicat continue et tient mordicus à marcher pour mieux se faire entendre.
Aissata Barry