Au sortir de la salle du 28 septembre du palais du peuple, qui a abrité mardi soir la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg), nous avons tendu notre micro à Tibou Kamara, émissaire du Chef de l’Etat dans les négociations ayant mené audit protocole d’accord.
« Il faut remercier le Chef de l’Etat qui, lui-même, s’est impliqué pour la résolution de cette crise. Il n’a ménagé aucun effort pour aboutir aux résultats d’aujourd’hui. Je pense que c’est à lui que revient le mérite et également à tous ceux qui se sont impliqués », a déclaré Tibou Kamara.
Pour le ministre Conseiller personnel du chef de l’Etat, « chacun de nous a des raisons d’être fier d’être Guinéen ».
« J’ai dit dès le départ, qu’il n’y avait pas de raison que nous n’arrivions pas à un accord. Parce que tous, nous aimons notre pays », poursuit l’ancien journaliste.
Question d’une consoeur de Radio France Internationale (Rfi) : Pourquoi avoir attendu que tout ce temps passe pour céder maintenant ? « Ce n’est pas jamais facile lorsqu’il s’agit de faire face à des revendications financières surtout lorsque l’Etat est confronté à des difficultés de trésorerie. Il a fallu beaucoup d’arbitrages, beaucoup de sacrifices. c’est cela qui a pris du temps et qui a permis d’aboutir au résultat d’aujourdhui », a répondu Tibou Kamara.
A noter que la grève a été suspendue par les syndicalistes qui disent avoir obtenu la satisfaction de trois points sur les quatre qu’ils avaient soumis au gouvernement.
Thierno Amadou M’Bonet Camara