Depuis quelques jours une vingtaine de diplomates et d’entrepreneurs russes, dont le PDG de Rusal, le milliardaire Oleg Deripaska font face à plusieurs sanctions de la part de l’administration Trump.
Des sanctions qui, après leur annonce ont tout de suite contribué à déstabiliser les finances de Rusal suite au décrochage en bourse de ses entreprises.
Si ce mauvais vent soufflant dans les relations americano-russes inquiètent ces nombreuses sociétés à travers le monde, il préoccupe particulièrement les travailleurs de l’usine de Friguia et l’ensemble des communautés riveraines qui redoutent un éventuel retard ou bouleversement dans le calendrier de réouverture de la raffinerie de Friguia, la première en terre africaine. Cette réouverture est prévue en ce mois d’avril. Le lundi 09 avril dernier déjà, le groupe Rusal, le géant russe de l’aluminium a perdu en bourse à Hong Kong, la moitié de sa valeur.
Suffisant pour que l’entreprise songe déjà, selon notre source à rappeler une partie des gros salariés de son personnel expatrié, déployés dans le cadre de la relance de l’usine de Friguia et la sous-évaluation de ses prochains investissements en Guinée et particulièrement la région de Fria.
D’après toujours notre source proche de la direction générale de Rusal-Friguia qui a préféré garder l’anonymat, la relance officielle de l’usine si elle a lieu à la date du 25 Avril prochain, elle devrait vraisemblablement se faire dans la plus grande sobriété et de nouvelles embauches initialement envisagées ne seraient également plus à l’ordre du jour.
Aujourd’hui, la crainte qui semble animer les travailleurs et la grande majorité des citoyens de Fria, c’est celle de replonger dans une autre crise après l’espoir suscité par une prochaine relance de l’usine d’alumine de Friguia, fermée depuis plus de 6 ans.
Nous y reviendrons
Abdoulaye GV, Fria pour Mosaiqueguinee.com