Depuis l’annonce de l’imminence d’un remaniement ministériel par le Président de la République, et le début des consultations de la majorité silencieuse par ce dernier, chacun, s’estimant premier ministrable, joue son petit manège pour pouvoir épiler le sésame précieux.
On s’agite de partout, aussi bien au sein du RPG, qu’au niveau de la basse côte, mais aussi et surtout au niveau de l’UFR, l’intrus dans la grande bataille
Dans ce tourbillon d’expectants, Kassory Fofana, le technocrate au caractère antinomique à l’exercice de la politique telle que pratiquée en Guinée, tout haut, a exprimé tout l’intérêt qu’il a pour la primature.
A cause de sa personnalité de grand manager et de son don de soi, qui pour beaucoup, garantit la bonne gestion, son nom est déjà sur toutes les lèvres.
Des gens convaincus que le Président du GPT répond parfaitement bien à la description du portrait-robot qu’ils se sont amusés à dresser au regard de la situation actuelle du pays.
Depuis qu’il s’est dévoilé, les adversités lui sont déclarées notamment par ceux qui sont dans la logique de la succession.
Le RPG et L’UFR seraient les grands parrains de cette guerre de tranchée contre le patron des investissements et du partenariat public-privé.
L’UFR, à travers son Président Sidya Touré ne s’en cache pas. Les apparitions médiatiques spectaculaires du haut représentant du chef de l’État, s’inscrivent dans cette dynamique de combat sans relâche engagé par le parti contre quelqu’un qu’ils estiment être rédhibitoire à leur folle ambition de succéder au RPG au pouvoir.
Le RPG pour sa part, très discret et dubitatif, n’est pas hostile aux entourloupettes des opportunismes aux carapaces endurcis et rigidifiées par la corruption dans le but de lui permettre de porter haut sa voix.
Malheureusement pour ce parti au pouvoir, les mêmes qui sont des éternels interlocuteurs, n’ont pas la voix audible chez leur candidat élu.
Le combat pour un positionnement redoutable, rend la tâche difficile au dépositaire du décret, qui d’un constat général, est de nature hésitante et trop consultatif même pour des cas qui relèvent exclusivement, de son pouvoir discrétionnaire.
Pour ça, les guinéens doivent encore patienter.
Mohamed