L’humanité a célébré ce mardi 15 mai 2018, la journée mondiale de la famille. Cette commémoration est proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution du 20 septembre 1993.
La journée mondiale de la famille est une occasion de mieux faire comprendre les problèmes des familles, afin de permettre aux gouvernements de faire porter leurs efforts sur la politique familiale. Cette année en Guinée, c’est la préfecture de Mamou qui a été choisie pour abriter les festivités.
«Les familles actrices et victimes de la migration irrégulière », c’est sous ce thème que la journée mondiale de la famille, première du genre à Mamou, a été célébrée ce 15 mai dans la ville carrefour.
C’est la salle polyvalente de la maison des jeunes qui a servi de cadre à cette commémoration, en présence des autorités régionales, préfectorales et communales de Mamou.
« La journée Mondiale de la famille est célébrée le 15 mai de chaque année. Elle fournie l’occasion de sensibiliser les populations sur les questions relatives à la famille, ainsi qu’aux tendances sociales (…) », a indiqué Fatou N’Daye, représentante du système des nations unies à cette cérémonie.
Sur le choix de la préfecture de Mamou pour abriter cette édition 2018, Mamadi Condé, chef section planification, représentant du Directeur national de l’action sociale, évoque les enjeux très complexes des questions migratoires dans la préfecture.
Dans son discours de circonstance, le gouverneur de Mamou, indique que : « la place de la famille n’est plus à démontrer en Afrique, car elle constitue le noyau basique de la vie en société. La migration clandestine est de nos jours un fléau qui, pour réussir à le freiner, nécessite l’implication des familles à la base.»
Cette commémoration qui a regroupé une cinquantaine de femmes enseignantes, a pris fin par des témoignages de quelques familles victimes de la migration clandestine.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant de Mosaiqueguinee.com à Mamou