Aussitôt mobilisés pour le Sit-in de ce lundi 12 Novembre, les enseignants grévistes qui étaient munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « rendez -nous nos salaires », ont été tout de suite dispersés par les agents de maintien d’ordre.
Même si, lui et ses collègues ayant été empêchés d’atteindre leur objectif, celui de rallier la Direction Communale de l’Éducation (DCE) de Ratoma, Moustapha Sangaré de la cellule de communication de la direction communale du SLECG, ne manque pas de s’en réjouir. Du fait surtout de la mobilisation, selon lui, grandiose de ses pairs.
« Nous sommes venus pour une opération qui a marché. C’est une réussite totale, parce que la manifestation prévue n’était pas ni pour caillasser, ni pour cogner mais plutôt pour faire passer un message. Mais, comme on dit qu’on n’a pas la volonté de dispenser les cours, nous n’avons pas la compétence nécessaire pour bénéficier des 8.000.000 que nous réclamons, nous avons décidé qu’ à partir d’aujourd’hui, chaque lundi nous nous retrouverons dans les carrefours et DCE pour dispenser les cours à nos élèves. Et, le mercredi prochain toutes les femmes, de blanc vêtues, seront devant le ministère de l’éducation », annonce -t-il.
A préciser qu’un enseignant-manifestant y a été légèrement touché.
Toujours engagés à en découdre, les ‘’hommes de craie’’ ont fustigé avec véhémence cette attitude qu’ils ont qualifiée de déplorable des forces de l’ordre.
D’autres méthodes de réclamation de meilleures conditions salariales, sont envisagées par le bureau exécutif du SLECG pour amener le gouvernement à fléchir, apprend-on.
Hadjiratou Bah