À la fin du discours du chef coutumier de la basse-côté, ce samedi 1er Décembre à Dubréka, une partie de l’assistance, qui n’a sans doute pas apprécié le fait que la crise dans le système éducatif national, soit occultée, s’est mise à murmurer. Derrière la foule.
Le kountigui de la basse-côte, a poursuivi le cours de discours, sans pour autant y inscrire la crise qui mine l’école guinéenne depuis bientôt deux mois, du fait de la grève déclenchée par le syndicat des enseignants, en réclamation, faut-il le rappeler, de meilleures conditions salariales.
Mais avec des clameurs persistantes qui montaient dans la foule, et desquelles, on pouvait entendre murmurer : « nos enfants ne vont pas à l’école », El Hadj Sekhouna Sekhouna Soumah, était obligé d’interrompre himeself son discours pour se pencher sur ce chapitre malheureux de l’éducation guinéenne.
Et dire : « Je vous ai entendu, j’instruis le premier à s’en occuper, afin de trouver maintenant une solution idoine à la situation de nos enfants», a-t-il lancé.
De quoi faire dire à beaucoup d’observateurs présents que ceci constitue un début de solution à la crise dans l’éducation.
Mais quand on sait que le gouvernement du premier ministre Kassory Fofana a fait dans la fermeté, en procédant notamment au gel du salaire des enseignants grévistes, on ne peut qu’attendre pour voir ce qui adviendra.
Youssouf Diallo, envoyé spécial à Dubréka