Un atelier national sur le programme de réintégration socio-économique (PNRSE), a réuni ce mardi, 15 janvier 2019, une soixantaine de participants, dans un réceptif hôtelier.
Ces participants, mettront cette rencontre à profit, pour échanger en vue de trouver les voies et moyens pour la pérennisation du programme national de réintégration socio-économique.
Ce projet pilote de réintégration socio-économique est financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail, à travers l’AGUIP.
Sekouba Mara, directeur général de l’AGUIP et coordonnateur du projet PARSS-RSE, a expliqué la quintessence de ce projet de réintégration socio-économique.
«Au tour du projet (PARSS-RSE), programme d’appui à la réforme du secteur de sécurité, pour la première fois en Guinée, on applique l’approche 3×6, qui va au-delà des aspects d’intégration qu’on connaît… L’approche 3x comprend trois phases. La première phase a concerné l’inclusion. Elle a pu accompagner 2 000 bénéficiaires, 20 micro-projets ont été créés et accompagnés par 13 ONG de notre pays… La phase 2 appelée ‘’appropriation’’, on les a constitués en groupement. 90 groupements ont été créés dans ce sens, dont 46 à Conakry et 44 à Kissidougou. La 3eme phase qui concerne l’accès au marché, nous a amené à les constituer en union et à pouvoir les accompagner…», a-t-il expliqué.
Raymond LATASTE, représentant de l’Union Européenne, s’est réjoui de ce qui a été fait jusque-là sur le terrain.
«Le constat, il est quand-même assez positif. Parce que la plupart des participants continuent dans notre programme. Et grâce justement à ses activités génératrices de revenus, ça fonctionne. Par exemple, le groupement qui fait la vente de pagne, les participants ont des revenus, qui leur ont permis d’améliorer leurs conditions de vie. A Kissidougou, la campagne rizicole est en train de se terminer. Elle a été très bonne. Donc les participants vont avoir plus de revenus pour eux et pour leurs familles», sest-il félicité.
Diariatou Diallo, conseillère chargée de l’inclusion, de l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes et femmes à la primature, a réitéré leur engagement à soutenir la mise en œuvre de ce programme national de réintégration socio-économique.
« Je vais m’investir dans le sens de la mise en place du programme par la primature, pour qu’on puisse accompagner d’autres jeunes… L’Union Européenne a bien voulu dans le cadre de ce projet, aller identifier les jeunes démunis pour qu’on puisse les former et puis les accompagner dans un processus, jusqu’à l’insertion sur le marché du travail avec un emploi décent. On voudrait pérenniser ce projet avec le gouvernement, avec les autres partenaires techniques et financiers et pourquoi pas l’Union Européenne», a-t-elle assuré.
A noter que ce projet pilote, qui conduira à la mise en place d’un programme national de réintégration socio-économique, a concerné (9) neuf départements ministériels, et touché les villes de Conakry et de Kissidougou.
Abdourahmane Diallo