Les incidents du week-end dernier au siège de l’UFR avec des jeunes qui réclamaient le retour de Baidy Aribot, évincé, quelques jours plutôt, de son poste de secrétaire exécutif, amplifient sans doute les rumeurs qui sont les plus persistantes concernant une probable fronde dans le parti à l’initiative des responsables qui protesteraient ainsi contre la gestion sans partage de Sidya Touré, à la tête de cette formation depuis plus d’une vingtaine d’années.
Celui-ci, comme dos au mur, sentant probablement ses forces l’abandonner, soupçonnerait à cet effet, des manœuvres du pouvoir, qui d’après lui, serait en train de draguer des cadres de son parti.
Dans un tweet qui devient désormais son canal d’expression le plus prisé, l’ancien haut représentant du chef de l’Etat, sans clairement pointer le pouvoir comme étant le véritable instigateur des tumultes que bien d’observateurs redouteraient préjudiciables à l’avenir de son parti, avoue que son parti fait l’objet d’une sorte d’opération de déminage.
«Les tentatives de débauchage des responsables de l’UFR, ne peuvent cacher le bilan désastreux de ce régime. 9ans après, pas d’électricité, pas d’eau, pas d’assainissement de Conakry et même pas 100 logements sociaux», a dénoncé Sidya Touré
Mohamed