Au terme d’une journée de grosse frayeur, à Conakry et dans certaines préfectures environnantes, suite à l’administration de médicaments antiparasitaires à des écoliers, le ministère de la santé, en attendant un communiqué de presse annoncé, a tenu à apporter des précisions dans le journal de 20h 30 de la RTG.
L’invité du journal, Dr Timothée Guilavogui, Directeur national de l’épidémiologie et de lutte contre la maladie, a soutenu que la Guinée est bien habituée à ces médicaments. Donc, qu’il il n’y a pas de quoi paniquer.
« Je voudrais dire que ce n’est pas la première fois de distribuer ce médicament dans le pays. Mais cette fois, on a eu beaucoup de panique, c’est juste lié à la situation. Sinon, c’est un médicament qui est très bien connu. On connaît bien ses effets indésirés. Peut-être, certains enfants n’ont pas mangé le matin avant de prendre le médicament alors qu’il est conseillé de manger très bien, avant d’avaler ces comprimés… Ces traitements de masse, c’est un vieil comportement qui est très connu en Guinée », dit-il.
Il a, par la suite, affirmé, que le vomissement bien qu’il fasse peur, est un signe qui prouve que des enfants de Guinée ont besoin d’être déparasités. Même si, annonce-t-il, la campagne est pour le moment suspendue.
« Le vomissement est le premier signe qui est indiqué comme malaise en cas de prise, surtout, lorsque l’enfant n’a pas suffisamment mangé. Ces vomissements, bien que ce soit un signe croisé, ont dû produire aussi des effets positifs. Nous venons d’apprendre qu’à Fria, il y a même des enfants qui ont expulsé des parasites. Ça dit jusqu’où, nos enfants sont parasités », a-t-il expliqué, avant d’ajouter que la campagne est, pour le moment suspendu en attendant de réunir toutes les informations autour de ces malaises.
Le Directeur national de l’épidémiologie et de lutte contre la maladie, a par ailleurs rassuré, que tous les médicaments, avant de venir en Guinée, sont passés au peigne-fin.
Ils sont aussi testés en Guinée par le service de contrôle qualité, avant leur utilisation.
MohamedNana BANGOURA