Présent à la conférence-bilan du ministère des travaux publics de 2011 à 2018, le ministre conseiller à la présidence de la République et ancien ministre des travaux publics, a fait une confidence sur son passage à la tête de ce département ministériel.
Après avoir remercié le ministre Naité, qui a mentionné son passage aux travaux publics et exprimé sa satisfaction quant à la continuité de l’administration, Bah Ousmane, a soutenu comme Moustapha Naité, que des travaux ont été entrepris en son temps, conduits à mi-chemin et aujourd’hui, ces travaux se poursuivent.
Ensuite, le ministre conseiller à la présidence, a insisté sur le temps qu’un projet d’infrastructure routière, peut prendre avant qu’il ne soit réalisé.
« Un projet routier prend toujours beaucoup de temps. Depuis l’idée de projet, la mobilisation de ressources, la pose de la première pierre, le lancement des travaux, parfois beaucoup de temps peuvent s’écouler », a-t-il rappelé.
Et le ministre de nous livrer, enfin son expérience personnelle, à travers cette confidence : « J’ai été député à l’assemblée nationale pendant la première législature sous feu Général Lansana Conté, j’ai ratifié des conventions de financement de projets routiers que j’ai retrouvées en réalisation lorsque j’ai pris fonction aux travaux publics. Ça, c’est une illustration, je pense du temps qu’un projet routier peut prendre. Et j’encourage Monsieur le ministre de persévérer dans ce sens, parce qu’il y a beaucoup de dynamisme dans son action ».
Bah Ousmane a aussi, indiqué que les défis que le département des travaux publics doit relever pour un pays comme la Guinée qui aspire à être émergent, sont nombreux.
« Il y a beaucoup de défis à relever surtout dans ce domaine des infrastructures, parce qu’en réalité, il faut le dire, que le développement repose essentiellement sur le développement des infrastructures », a-t-il conclu.
Bangoura M