Depuis quelques jours, le torchon brûle entre deux familles, à Kouyeya, dans la préfecture de Coyah.
Il s’agit de la famille « Oui Kabélé » de Kouyeya et celle d’El Hadj Mamadou Saliou Baldé, venue s’installer dans la localité, depuis la deuxième République.
C’est un domaine de 65 hectares, situé à Falekouyé, qui oppose ces deux familles.
Le conflit a d’ailleurs conduit, il y a deux jours, à la casse des habitations appartenant au fils d’El Hadj Mamadou Saliou Baldé.
Les habitants de Kouyeya, accusent le fils de ce dernier, de vouloir leur exproprier ce domaine, alors que son père n’aurait pas acheté ce terrain, aujourd’hui litigieux.
A en croire les sages et membres de la famille « Oui Kabélé » de Kouyeya, le domaine n’avait été que confié à El Hadj Mamadou Saliou Baldé, papa de celui qui occupe actuellement le domaine, en l’occurrence doyen Madiou, qui travaillait en 1970 pour un blanc dans une plantation, que le domaine de 65 hectares a été confié en 1973 et à sa demande, par les autorités d’alors.
«C’est le 08 août 1973, que le papa de Madiou a écrit au gouverneur de Dubréka, à l’époque. C’était pour avoir la cession du domaine pour qu’il puisse le mettre en valeur. Le 21 août de la même année, le gouverneur lui a répondu à travers une décision, tout en lui confiant le domaine. A son décès, son fils Madiou est venu le remplacer», ont-il indiqué.
Cette décision n°55/DUB/RG/73, du gouverneur de Dubréka, confiant le domaine à El Hadj Mamadou Saliou Baldé, pointeur à l’époque au niveau de la plantation, fait suite au départ du blanc dont le nom avait été cité dans l’agression de 1970.
Et c’est l’article 1er de cette décision dont nous détenons copie, qui mentionne le mot « confié ».
Les habitants et la famille, qui réclament la propriété de ce domaine de 65 hectares, dénoncent une tentative de confiscation des lieux par doyen Madiou, fils d’El Hadj Mamadou Saliou Baldé, à qui le terrain avait dit-on, été confié pour le mettre en valeur.
Ils exigent donc, que Madiou Baldé, quitte définitivement les lieux pour éviter que le pire ne se produise.
Affaire à suivre !
Abdourahmane Diallo