C’est le stade préfectoral de la localité qui a servi de cadre pour contenir le beau monde qu’on attendait à ce meeting auquel le président Alpha Condé était annoncé, mais qui n’est pas venu finalement.
Plusieurs groupes de jeunes et de femmes, étaient préparés pour faire des déclarations invitant les populations à adhérer à l’idée d’un troisième mandat en faveur de l’actuel Chef d’Etat guinéen.
C’était des gens payés, qui avaient reçu des montants. Des centaines de millions ont été mis en jeu, a-t-on appris.
Sur certaines banderoles, on pouvait lire ‘’ je suis coyaka, je m’engage pour une nouvelle constitution’’, alors que sur d’autres, c’était écrit ‘’Alpha, troisième mandat’’.
En face, d’autres qui affichaient tout le contraire, étaient tenues par d’autres groupes de jeunes qui s’opposent à cette idée.
‘’Non au troisième mandat’’, ‘’ Non à une nouvelle constitution’’, c’est le message phare qui était décliné sur ces banderoles.
Une contre-offensive, qui s’est déroulée devant la délégation composée des ministres conseillers à la présidence et autres, tous fils de Coyah.
Étaient présents notamment, outre Moalime Touré, qui a dit que les Soussous soutiennent Alpha Condé jusqu’à sa mort, rappelant au passage le même soutien à Ahmed Sékou Touré et à Lansana Conté, Elhadj Ahmed Tidiane Traoré, Naby Kiridi Bangoura, Hadja Mariama Sylla, ministre de l’action sociale, Aly Jamal Bangoura, secrétaire général aux affaires religieuses, le député uninominal de Coyah, Bernard Keita, qui ont tous, à cette occasion, magnifié le bilan d’Alpha Condé.
Il faut noter que ce meeting aura été quelque peu perturbé par des opposants qui brandissaient pancartes et banderoles anti-troisième mandat.
Ces opposants, en majorité des jeunes, vont être pourchassés, certains interpellés.
Après le stade, la délégation venue de Conakry et autorités de Coyah, se sont retrouvées au siège de la préfecture, pour tirer les leçons de ce qui s’est passé et ainsi affûter de nouveau les armes en vue de passer l’idée d’un troisième mandat en faveur d’Alpha Condé, à Coyah.
Ansoumane Coumbassa