Les responsables de l’USTG version Conakry, à leur tête Abdoulaye Sow et Aboubacar Soumah, le moral gonflé à bloc, étaient face à la presse, ce vendredi, à Conakry.
Une sortie médiatique consécutive à un arrêt, à eux favorable, rendu par le TPI de Kaloum, dans le contentieux qui les opposait à l’autre frange de l’USTG dirigée par Abdoulaye Camara.
Un arrêt dans lequel le tribunal a débouté Abdoulaye Camara et Cie, et a reconnu le bureau dirigé par Abdoulaye Sow.
L’exercice consistait à informer l’opinion nationale et internationale du dénouement de ce contentieux judiciaire, et de l’existence désormais, de facto, d’une seule et unique USTG, sur le territoire national.
Dans sa communication, Abdoulaye Sow dénoncé la frange de l’USTG dirigée par Abdoulaye Camara, d’avoir violé les textes régissant le fondement de la centrale.
« Aujourd’hui, la seule centrale existante, c’est l’USTG. Il n’y a plus deux USTG comme certains le prétendent, il n’y a qu’une USTG, c’est celle qui a fait son congrès les 19, 20 et 21 novembre 2018 au palais du peuple au vu et au su de tous les guinéens et qui est dirigé par Abdoulaye Sow. Donc que la presse et les commentateurs cessent de dire qu’il y a dichotomie au niveau de l’USTG » a-t-il précisé, au siège de l’organisation à Boulbinet.
En dépit du jugement rendu en faveur de sa frange, Abdoulaye Sow, n’a pas manqué de tendre la main à l’endroit des autres centrales.
« Nous sommes favorables à la construction d’un syndicat fort en Guinée. Nous tendons la main à toutes les centrales qui veulent travailler avec nous, pour qu’on soit fort à l’image du syndical de 2006, 2007 et 2008 », a lancé le général Sow.
A noter que cette rencontre a été rehaussée de la présence de Louis Mbemba Soumah, président d’honneur de ladite centrale.
Alhassane Fofana