En marge d’une réunion du SLECG, mercredi, à Conakry, Aboubacar Soumah, dos au mur, devant les enseignants grévistes, a avoué son appartenance politique et son opposition au projet de nouvelle constitution.
Une prise de position qui a le don de déplaire à Abdoulaye Sow.
Le secrétaire général de l’USTG, centrale à laquelle est affilié le SLECG, y a rétorqué en affirmant que sa centrale mène un combat purement syndical, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
Pour lui, la déclaration d’Aboubacar Soumah n’engage que sa personne.
« Notre combat n’est pas politique, nous ne sommes pas politiques, nous ne parlons pas de constitution, ni de troisième mandat. Lors de nos différentes réunions, personne, ni les 10 centrales syndicales, ni l’USTG, ni le SLECG n’a parlé de politique. Nous avons appris avec beaucoup de surprise que Aboubacar Soumah a fait allusion à son appartenance politique etc. Mais ça n’engage que lui, ça ne nous engage pas, notre combat n’est nullement politique. Nous nous battons pour que nos conditions de vie et de travail soient améliorées et que l’avenir de nos enfants ne soit pas compromis », a-t-il tranché.
Alhassane Fofana
Que (dieu) nous vienne à n’aide, ma guinee.