Le secrétaire général du SLECG n’a pas manqué de dénoncer le silence qu’il juge coupable du Conseil Économique et Social (CES) et de la FEGUIPAE sur la crise qui secoue le système éducatif depuis deux mois.
Aboubacar Soumah estime, qu’ils sont incapables de lever le petit doigt pour dénoncer cette crise mais ne pensent qu’aux primes qu’ils perçoivent.
« Toutes les institutions qui sont censées défendre et dénoncer cette situation là quand il y a crise se sont tues. Quand je cite le conseil économique et social qui est en train de tenir sa session et qui ne parle même pas d’éducation. Quand je prends aussi l’institution qu’on appelle APEAE dont la présidente est membre du conseil économique et social, qui n’a aucun souci des enfants qui paient à l’ouverture de chaque année dix mille francs, ils vivent de cela. Aujourd’hui, les écoles sont fermées, ils sont incapables de lever le petit doigt pour dénoncer. Ils sont assis dans les institutions là-bas, et sont en train de bénéficier de prime sans faire leur travail. C’est pourquoi, nous ne devons pas baisser nos bras et que personne ne nous effraye », a averti Aboubacar Soumah lors de l’assemblée générale du SLECG le mercredi 18 mars 2020.
Aïssata Barry