Ce projet intitulé (Niveau d’accès des femmes aux soins de santé dans les structures sanitaires de Conakry, Kindia et Boké), a été lancé, ce jeudi 27 décembre à la maison de la presse à Coléah, par Mme Martine Condé, présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC).
Une initiative de l’Association des Femmes Journalistes de Guinée (AFJ) avec un financement de FHI 360, pour une durée de (5) cinq mois.
« 53% de la population guinéenne est constituée de femmes et leurs accès équitable et efficace aux soins de santé, reste toujours un défi à relever. D’où la nécessité de ce projet », ont souligné les initiatrices de ce projet.
Mais, à quoi cette initiative servirait-elle ? « Elle vise à collecter, analyser et vulgariser des données fiables sur l’accès des femmes aux soins de santé à Conakry, Kindia et Boké. Nous voulons surtout, à travers cette initiative, évaluer le niveau d’accès des femmes aux soins de santé, en mettant en exergue les freins d’ordre socioculturel, mais aussi, financier. Et souhaiter aussi contribuer à l’amélioration des soins de santé des femmes », a décliné Afiwa Mata, coordinatrice de l’Association des Femmes Journalistes de Guinée.
Prenant la parole au lancement de ce projet, Madame Martine Condé, présidente de la HAC, s’est dite consciente que bon nombre de mortalités infantiles, sont causées par ce manque d’accès des femmes aux centres de santé.
C’est pourquoi, elle espère, à travers cette initiative, une amélioration plus élevée.
« L’Etat de santé de la population, est encore préoccupante. Les différentes maladies infectieuses prédominent dans le pays. Les causes du taux élevé de la mortalité maternelle et infantile sont, entre autre, le faible accès de la population aux soins de santé primaire. Certes, la tâche est immense pour la durée de cette activité, mais le résultat attendu sera réconfortant puisqu’il est question de contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour les femmes », a souhaité la première responsable de la Haute Autorité de la Communication.
A la fin de ce projet, qui durera cinq (5) mois, ces femmes journalistes mettront à la disposition de la société civile, des gouvernants, des médias et des partenaires au développement, des données sur l’accès des femmes, dans les régions concernées.
Des données qui peuvent leur permettre de réajuster, pourquoi pas, les politiques et stratégies en matière d’accès des femmes aux soins de santé.
Aissata Barry