Lors de l’audience de ce lundi 12 novembre, trois novelles personnes sur la douzaine des accusés, ont comparu.
Il s’agit de Oumar Lamarana Diallo dit Williams, Ibrahima Sory Bah alias Mayano et le lieutenant-colonel Amadou Bangoura.
Accusés d’association de malfaiteurs, vol à mains armées, assassinat, tentative d’assassinat, détention illégale d’armes de guerre, détention et consommations de chanvre indien, complicité et recel, ils ont eux aussi réfuté les faits qui leur sont reprochés.
Les deux premiers ont affirmé, ne rien connaitre de l’assassinat de l’ancienne directrice du trésor public. Ils ont cependant reconnu avoir fait deux opérations de vol ensemble, bien avant le double meurtre de Paul Temple Col et de Dame Boiro. Une à Dar es Salam, l’autre à la carrière.
Dans ces opérations, ils ont emporté 250 millions de francs guinéens, des boites de sardines et des cartons de détergents, ont-ils ajouté.
Le troisième accusé qui a comparu, le lieutenant-colonel Amadou Bangoura. Lui aussi a nié les faits. En donnant ses arguments, il a dit qu’il était assis à son bureau, quand il a appris le double assassinat.
« J’ai arrêté à trois reprises Mohamed Conté alias Souka pour associations de malfaiteurs. Pour lui je constituais un obstacle. En voulant donc régler mon compte, il a dit que je suis mêlé dans cette affaire. Voilà pourquoi je suis là » s’est lamenté Amadou Bangoura.
Il aussi été interrogé sur ses liens avec Junior, le présumé cerveaux de l’attaque. « Je n’avais jamais connu junior encore moins entretenir des relations avec lui. Je l’ai vu pour la première fois, c’était le jour où il est allé me déclarer qu’il m’a donné le nom de son enfant », a répondu le lieutenant-colonel.
Les débats vont se poursuivre ce mardi.
SDC