La Guinée s’achemine vers la prochaine élection présidentielle. La Commission électorale nationale indépendante ‘’CENI’’ a déjà proposé le 18 octobre à venir. Une date, contestée par les principaux partis politiques de l’opposition et certains de leurs délégués au sein de l’institution en charge des élections. Si cette date n’est pas encore entérinée par le président de la république pour l’organisation du scrutin, le débat politique semble tendu sur la possibilité pour le Chef de l’Etat de briguer à nouveau la magistrature suprême dans le but de s’offrir un premier mandat sous la nouvelle république.
Pour Ansoumane Fofana, Président du PRR, cette proposition de date de la CENI obéi à une exigence constitutionnelle.
« La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), était confrontée à un problème de calendrier, parce qu’il faut respecter l’esprit de l’article 43, qui définit clairement le délai d’organisation de cette élection avant la fin du mandat en cours du président de la république. Mais apparemment quelques partis minoritaires ne semblent pas comprendre cette urgence et souhaitent profiter de la défaite de l’UFDG-FNDC pour se tailler une notoriété politique en s’en prenant au Chef de l’Etat. Je leur dit encore que Alpha Condé n’est pas la cible de la nouvelle génération de politiciens. Sachant que une vieille classe politique rode autour du pouvoir. La jeunesse consciente doit pourvoir changer de paradigme dans l’analyse sur l’actualité politique du pays. La Guinée n’est pas dans une nécessité urgente d’alternance politique qui est spécifique mais d’alternance générationnelle qui lui est plus globale pour impacter positivement sur l’économie du pays. Cette nouvelle façon de voir la vie politique de la nation, doit être expliquée aux guinéennes et guinéens. Cette alternance avec la nouvelle génération, doit être le parie du Président Professeur Alpha CONDÉ, pour mettre la jeunesse qualifiée au cœur de la gestion de l’État et au centre du projet de rajeunissement de la classe politique » explique Ouzby avant de préciser :
« La véritable alternance nécessaire pour la Guinée est celle de la recomposition sa classe politique. Que la jeune génération prenne le devant sur la vieille classe afin de proposition des idées novatrices et une nouvelle façon de diriger. Et cette alternance intergénérationnelle n’est pas incompatible avec la vision progressiste du Président ALPHA CONDÉ » a-t-il conclut.